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OBJET DU SITE: 
QUITTER
L'UNION EUROPÉENNE!

QUITTER L'UNION EUROPÉENNE !
 

L'objectif du site est simple et se résume en quelques mots:
  

QUITTER L'UNION EUROPÉNNE!
 Pourquoi? Parce qu'elle ne sert à rien!
Nous montrons (dans la page intox) que:
 
L'Europe n'a pas apporté la paix
L'Europe n'a pas apporté la prospérité
La mondialisation économique ne nécessite pas une Europe intégrée
L'Europe ne sera pas et ne veut pas être indépendante des États-Unis
Les gouvernements construisent une Europe fédérale sans l'avouer aux peuples
 
Construire l'Europe n'est pas  
une nécessité. 
Construire l'Europe n'est qu'une idéologie.
Non seulement la construction européenne ne sert à rien, mais elle funeste, parce que:
 
Elle est le cheval de Troie des États-Unis en Europe du fait des 14 partenaires américanolâtres
Elle impose en France des principes économiques rétrogrades, qui ont montré en Allemagne et en France leur échec.
Elle sera fatalement dirigée par l'Allemagne et sa clientèle
 
L'Union européenne est non  
seulement inutile. 
Elle est surtout abjecte car elle sera de facto 
un condominium germano-américain.

UNE AUTRE EUROPE?
POURQUOI FAIRE?
 
 
 
Aucune construction européenne.
 
Pour nous l'Europe c'est ça:

Une réalité géographique.  Rien de plus. Tout ce qu'on raconte d'autre sur l'Europe n'est qu'un tissu de c...: l'Europe n'est pas une communauté de culture, ou de valeur, ou de civilisation: certains pays Européens ont quelques éléments en commun, ce qui est très différent.

En outre, ces points communs sont partagés également avec les autres pays issus de l'Europe: Amérique du nord, Amérique latine, Australie, Israël... Qui veut un gouvernement mondial pour tous ces États? Personne, sinon quelques sectes mondialistes qui ne représentent rien.



Comme le disait Malraux en 1945, "la culture européenne n'existe pas. Il a existé, certes, à quelques moments, une culture vaguement européenne, parfois franco-anglaise, parfois anglo-française, au XVIIè et au XVIIIè siècle. Mais ce que l'on entend aujourd'hui par Europe n'a rien de ce qui caractérisait cette époque et ne possède nullement une culture homogène. Pour définir l'Europe, on devrait utiliser une tournure négative: ce qui n'est pas l'Asie". (1)

Quelle Europe voulons-nous? Aucune! Nous ne tombons pas dans le piège classique des européistes, qui consiste à exiger des eurosceptiques , l'air hautain, qu'ils précisent quelle solution de rechange ils proposent pour l'Europe.
Nous n'en proposons aucune, et nous n'avons pas à répondre à pareille question:
Quand on surprend une horde de sauvages en train de s'affairer à détruire sa maison et qu'on tente de les en empêcher, au moins ces sauvages n'ont pas l'indécence de s'écrier: "mais que proposez-vous d'autre!".
En matière européenne, on assiste à "un simple changement de point de vue: les fossoyeurs deviennent les bâtisseurs", disait quelqu'un il y a longtemps. (Jacques Chirac en 1979, cité par Paul-Marie Coûteaux. (2)


 
La seule position eurosceptique cohérente, et non franchouillarde...

Les "eurosceptiques", ou plutôt ceux que les médias européistes présentent comme tels,  après avoir critiqué l'Europe telle qu'elle se construit, se croient toujours obligés de jurer, la main sur le coeur, qu'ils demeurent malgré tout favorables à une construction européenne, mais différente.

On a l'impression que, étonnés du courage qu'il a fallu déployer pour s'opposer à l'idéologie officielle européiste, ils fléchissent et se sentent obligés de donner des gages aux européistes.

Il semblerait que personne dans le milieu politique français ne soit prêt à soutenir la seule position eurosceptique cohérente: quitter l'Union européenne; alors qu'en Suède, en Grande-Bretagne et au Danemark, cette idée est largement et brillamment défendue.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, cette idée est notamment la moins franchouillarde. Car les européistes peuvent bien qualifier les «souverainistes» de cette aimable épithète, les franchouillards ce sont eux! Comment qualifier autrement ceux qui veulent imposer aux autres nations européennes leurs idées et leurs usages?
Quand les européistes prétendent construire une défense européenne indépendante de l'OTAN, alors que quatre pays de l'UE sont neutres et entendent le rester, et que les dix autres ne veulent pas en entendre parler, qu'est-ce, sinon de l'arrogance franchouillarde qui veut imposer aux 14 autres sa conception de la diplomatie?
Quand le PS et le MDC parlent d'instaurer une laïcité européenne, concept qui n'a ni réalité ni traduction ailleurs en Europe, qu'est ce, sinon de l'arrogance franchouillarde qui veut imposer aux 14 autres un usage français?
Quand le PS et l'UDF veulent faire de l'euro un outil de politique économique, conception contraire aux conceptions allemandes, hollandaises..., qu'est-ce sinon une volonté franchouillarde d'imposer aux autres l'idée que l'on a en France de la monnaie?
Quand les européistes répètent ad nauseam que l'Europe est "un formidable multiplicateur de puissance pour la France" , ils avouent sans le dire qu'ils comptent utiliser la puissance des autres pour assouvir les ambitions de la France. Quelle franchouillardise de leur part!

Non, décidément, les franchouillards ne sont pas ceux que l'on croit!
 

Les eurosceptiques ne sont pas les frileux franchouillards que la presse se complaît à décrire.  
Être européen, c'est aimer la diversité des cultures européennes, c'est le contraire de l'européisme qui uniformise l'Europe. 
Et comme écrit Régis Debray: "Non seulement je revendique le droit de me dire plus «européen» que nombre d'«européistes» mais je ne serais pas étonné si un sondage venait à révéler, dans ce pays, une corrélation statistique entre la vigueur des professions de foi supranationales et l'indifférence aux cultures nationales des autres."(3)
 
Une coopération nécessaire, mais avec le monde entier

 
"Je n'ai pas attendu que les illuminés
de La Haye aient découvert qu'il y avait
une Europe et qu'elle pouvait
et devait s'organiser"(4)
 

La criminalité, notamment financière, ne connaît pas de frontière? Les capitaux passent en quelques instants d'un bout à l'autre de la planète? La pollution se joue des frontières? Et alors!

 
C'est la preuve qu'il faut organiser la coopération entre les États.
Ce n'est pas la preuve qu'il faut abandonner la souveraineté de chacun.
 

Cette coopération indispensable peut être faite sans abandon de souveraineté et peut se réaliser en s'inspirant des autres coopérations internationales: Interpol organise les échanges d'informations et la coopération entre les polices nationales; pour autant, chaque État reste souverain en matière de police sur son territoire. L'Union postale universelle, régit les procédures s'échange de courrier entre les États, mais laisse les laisse souverains chez eux. Même chose pour le trafic aérien: chaque État est maître de son espace aérien, mais coopère avec les autres pour réguler le trafic international.

La coopération inter-étatique a montré qu'elle fonctionnait. À quoi bon abandonner à l'Europe les pouvoirs de police? Pour permettre aux policiers allemands d'opérer sur le sol français? Ils n'y ont laissé que de bons souvenirs...


 
Il est évident que la mondialisation des mouvements des personnes et de l'échange des biens et services impose une coopération inter-étatique poussée. Aucun raison valable n'impose des abandons de souveraineté.
 
Quitter l'UE ne signifie pas "repli nationaliste". Les échanges existent depuis toujours.

Vouloir quitter l'Union européenne, ce n'est évidemment pas vouloir se réfugier dans le "repli frileux et nationaliste", pour reprendre la caricature idiote des européistes. Nous tenons également à préciser que nous n'envisageons pas non plus de reconstruire la ligne Maginot ni de faire sauter le tunnel sous la Manche...

Le départ de l'UE ne s'accompagnerait pas d'hostilité ou d'acrimonie envers les autres pays européens. Pas même envers l'Allemagne!

Nous souhaitons bien entendu que se maintiennent et s'amplifient les échanges économiques et culturels entre Européens.
Ne serait-ce que parce que ces échanges n'ont pas attendu la naissance de Jean Monnet ou de François Bayrou pour exister! Les foires internationales en Champagne au Moyen Âge, l'opulence due au négoce international de Gênes, de Venise et des villes hanséatiques, Vinci et Lully résidant et travaillant en France, Voltaire à Berlin, Heine à Paris, Descartes en Suède, Haendel en Angleterre,  El Greco en Espagne, les philosophes politiques anglais puis français connus et commentés dans toute l'Europe... À moins d'être inculte comme Jacques Delors, nul n'ignore ces exemples et des milliers d'autres qui attestent que l'échange des idées, des arts et des biens existe depuis toujours en Europe, que l'existence d'États souverains avec des frontières ne les entravait pas, qu'il n'y a pas eu besoin de créer un conglomérat européen obèse du genre de l'Union européenne pour les favoriser.


 
Une  puissance limitée? 
Et alors?

Les européistes affirment que sans l'Europe, la France est vouée à jouer un rôle de figuration dans la monde. Cette affirmation est idiote. D'une part nous montrons qu'on ne peut pas faire contrepoids aux USA avec quatorze pays américanisés et américanolâtres.

La France et les États-Unis ne sont pas concurrents

D'autre part la France a-t-elle vocation à singer les États-Unis? Pour nous certainement pas. La France telle que nous l'aimons et telle que nous la voulons n'a pas pour rôle de copier la barbarie américaine, capable de déchaîner sa puissance en Serbie, en Iraq, au Panama ou ailleurs, au nom de "la destinée manifeste du peuple américain" à gouverner le monde. L'Amérique impose; nous voulons que la France propose, qu'elle soit un appui et un relais pour les autres nations, et non pas le shérif du monde. En bref si nous récusons la pax americana, ce n'est pas pour lui substituer une hypothétique pax gallica.

Le prétendu universalisme

Le Californien est-il le spécimen le plus accompli de la civilisation, l'avenir et l'espérance du genre humain? Nous en doutons. Les Américains sont pourtant convaincus que le monde entier souhaite, sinon devenir américain, du moins leur ressembler. Pour nous la France n'a pas à prétendre: "Regardez-nous, admirez-nous et essayez de devenir comme nous". Elle doit au contraire défendre la diversité du monde, et le droit des nations à préserver leur caractère contre l'uniformisation et l'américanisation du monde. "Notre rôle dans le monde est d'encourager les nations à être fières d'elles-mêmes, à affirmer de plus en plus nettement leur personnalité propre, tout en respectant celle des autres" disait De Gaulle (Alain Peyrefitte C'était De Gaulle T1.p.286)


 
 
Ouvrir le débat  
au lieu de l'étouffer

Peut-être ce site ne convaincra pas de la nécessité de quitter l'Union européenne, tant son contenu tranche avec le marais politico-médiatique. Du moins espérons avoir convaincu de la nécessité d'engager le débat sur la construction européenne, de la nécessité de ne plus accepter sans broncher la propagande européiste, de se demander pourquoi, si l'Union européenne apporte tant de bienfaits, elle doit être enrobée de tant de contrevérités flagrantes.



LES AUTEURS DU SITE:
DES NATIONAUX-RÉPUBLICAINS!

Un petit groupe de citoyens, attachés à la nation et convaincus de l'inutilité et de la nocivité de la construction européenne.


 

Si les auteurs de ce site sont de droite et ultralibéraux, anciens du RPR pour certains d'entre eux, ils sont convaincus que la question européenne et l'attachement à la nation dépassent l'affrontement droite-gauche, les débats autour du référendum de Maëstricht l'ont clairement montré. C'est pourquoi nous nous sommes efforcés de faire un site aussi neutre politiquement que possible, si bien qu'à l'exception de rares passages signalés à cet effet, les républicains de gauche devraient se reconnaître dans le contenu du site.

Œcuménisme de façade ou de circonstance? Pas du tout! Pour nous le choix est clair: plutôt une France socialiste, voire communiste, qu'une Europe fédérale quelle qu'elle soit, fût-elle libérale ou conservatrice. Pas par fanatisme anti-européen: si la politique de tel gouvernement en place déplaît, on l'accepte car ce gouvernement a été investi par la représentation nationale, et on peut espérer en changer aux élections suivantes.

Dans une Europe fédérale, d'une part les décisions prises n'ont pas de légitimité puisque la "nation Europe" n'existe pas, et il y aurait peu d'espoir de changer une politique qui déplairait: la France ne représente que 10% de la population européenne, elle n'aurait pas les moyens d'influencer une politique dont l'Allemagne et sa clientèle seront les perpétuels inspirateurs et les seuls bénéficiaires.

Alors qui sommes nous?
Des "nationaux-républicains", selon le terme qui se veut injurieux? Comme Debray, nous répondons "chiche!".


 

Notes
(1) Entretien de Malraux avec l'écrivain Miguel Otero Silva dans le journal de Caracas El Nacional. Traduction inédite en français reproduite par le Monde diplomatique (août 1999)
(2) Paul-Marie Coûteaux. La puissance et la honte p.149. Michalon 1999
(3) Régis Debray Le code et le glaive. Après l'Europe, la France p.100  Albin Michel 1999
(4) Alain Peyrefitte C'était de Gaulle Tome 1 p.61. Fallois-Fayard. 1994.  Les illuminés de La Haye sont les membres du Mouvement européen, qui s'y réunirent en 1948 pour appeler à construire une Europe fédérale. Ses membres furent principalement les démocrates chrétiens: pour la France, le MRP ancêtre de «la nouvelle UDF».

Adresses de la page
www.chez.com/euroscepticisme www.respublica.fr/euroscepticisme