Les
euros-
ceptiques sont des |
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C'EST FAUX! |
On connaît la musique.
Seuls des instincts bas peuvent expliquer l'hostilité à l'Europe
fédérale. Le passéisme, la frilosité, le repli
sur soi, la peur de l'avenir... Les télé-évangélistes
(la Ockrent, les Duhamel, les scribouillards du Monde, du Figaro,
de Libération et des «news-magazines») le psalmodient
à longueur de journée.
Passéisme? Nous
montrons ailleurs que la nation n'est pas dépassée alors
que la construction européenne fleure bon les années 30 et
40.
Frilosité? Peur
de l'avenir? Nous nous efforçons de montrer ici que l'on peut retourner
ces compliments aux européistes.
Nous l'admettons bien volontiers, certains donnent à la cause eurosceptique un visage nostalgique et frileux. À force de répéter que la France des droits de l'homme et de Valmy (à gauche) ou la France de Clovis et de quarante rois (à droite) va perdre son âme dans l'Europe fédérale, certains eurosceptiques donnent aux européistes des verges pour se faire battre, en donnant d'eux-mêmes une image geignarde.Frileux les eurosceptiques?
Frileux, les eurosceptiques? Éffrayés par l'avenir, les eurosceptiques?
Si certains le sont, ce n'est pas notre cas, tellement il est évident
que le temps des bons sentiments généreux et désintéressés,
qui a caractérisé les débuts de la construction européenne
est révolu.
À l'avenir, la construction européenne va se heurter aux réalités concrètes: les considérations financières, l'hostilité des peuples, les tentations hégémoniques de l'Allemagne. Si bien que l'avenir n'est pas trop effrayant pour les eurosceptiques: ils n'ont qu'à attendre de voir passer le cadavre de l'Europe fédérale. |
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Pourquoi
certains veulent-ils tellement construire l'Europe? Parce que c'est un
échappatoire à la lâcheté des gouvernements
français successifs. L'Europe remplit le vide laissé par
la désertion des hommes politiques: d'un côté une institution,
la commission de Bruxelles, qui, c'est le penchant naturel de toutes les
institutions, cherche à étendre son pouvoir, de l'autre les
gouvernements français, qui se sont résignés à
abdiquer le leur et à assister en spectateurs impuissants à
la montée du chômage et au déclin de la France.
Le
dénominateur commun aux européistes: la lâcheté
Une
Europe bien commode
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Un Européen audacieux qui n'a pas froid aux yeux... |
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Mais où était-elle,
sa belle ardeur réformatrice quand il était ministre de l'éducation
de 93 à 97? Sa soumission aux corporatistes des syndicats enseignants,
son indifférence à la montée de l'illetrisme et de
la violence scolaire, sa résignation à la médiocrité
croissante de l'Université ont fait de lui un des ministres de l'éducation
les plus calamiteux que la France ait connu. Comme les autres européistes,
incapable de gouverner à Paris, il rêve que l'éducation
soit de la compétence de Bruxelles; ainsi les enseignants, à
l'instar des paysans, n'encombreraient plus la rue de Grenelle, ils iraient
manifester sous les fenêtres du commissaire chargé de l'éducation,
l'illustre Mme Viviane Reding.
Pour le PS, le RPR, DL et surtout l'UDF, la construction européenne semble opérer la métamorphose des larves en papillons: ceux qui, à Paris, écoeurent par leur lâcheté, sont les mêmes qui promettent monts et merveilles de l'Europe fédérale. Les
gouvernements sont impuissants face au chômage?
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Notes | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
(1) Extraits de la profession de foi de la liste Bayrou pour les européennes du 13 juin | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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